Les organisations des retraités ont pris connaissance, comme beaucoup de retraité·e·s, des nouvelles propositions du gouvernement en matière de revalorisation des pensions. Audelà du fait qu’il soit inédit que l’annonce ait été faite par un président de groupe politique à l’Assemblée Nationale, en lieu et place d’un·e représentant·e du gouvernement, ces mesures vont, une fois de plus, aggraver la perte de pouvoir d’achat de l’ensemble des retraité·e·s.
0,9 % au 1er janvier 2025 pour tous et toutes, et 0,9 % au 1er juillet 2025 pour celles et ceux dont la pension (base plus complémentaire) est inférieure au Smic net, accompagné d’un chèque pour compenser la sous indexation des six premiers mois de l’année.
De qui se moque-t-on ? Ces mesures ne répondent en rien aux revendications exprimées par les retraité·e·s et ne permettent pas de compenser les pertes subies depuis des années.
Depuis janvier 2017 nos pensions accusent un retard de 5,3 % sur l’évolution des prix et leur pouvoir d’achat a été amputé de l’équivalent de 3,1 mois de pension. Pour ceux qui ont subi la hausse de 25 % de la CSG en 2018, la perte s’élève à 7,8 % et l’équivalent de 4,5 mois de pension.
Les nouveaux retraité·es partent en moyenne avec 68 % de leur dernier salaire du fait des différentes réformes qui depuis 20 ans ont allongé l’âge de départ et augmenté la durée de cotisations, rendant plus difficile l’accès au taux plein pour nombre d’entre eux.
Par ailleurs les retraité·es subissent très fortement les dégradations que connaît notre système de santé.
Les dépassements d’honoraires, l’augmentation des franchises et forfaits médicaux, l’augmentation considérable des complémentaires santés… aggravent le recul de leur pouvoir d’achat.
Nous exigeons le rattrapage des pertes subies, soit une augmentation de 10 %. Aucune retraite ne doit être inférieure au SMIC et à terme les pensions de retraites doivent être indexées sur l'évolution du salaire moyen.
Nous souhaitons l’égalité salariale. Les écarts entre les pensions perçues par les femmes et les hommes restent importants même s'ils ont diminué : la pension de droit directe moyenne est en effet inférieure de 38 % à celle perçue par les hommes en 2022.
L'âge de départ à la retraite continue d'augmenter, avec un âge moyen de 62 ans et 8 mois (62 ans et 4 mois pour les hommes et 63 ans pour les femmes), fin 2022.
Cela représente 2 ans et 2 mois de plus qu'en 2010.
La dernière réforme c’est toujours NON.
Les organisations syndicales (CGT. F.O, FSU, FGR/FP, CFTC) et associations de retraité·e·s de Vaucluse appellent l’ensemble des retraité·e·s à amplifier la signature de la pétition unitaire : signer ici
Les mesures annoncées par le gouvernement BARNIER sont inacceptables et injustes face à la réalité que vivent les retraités depuis plusieurs années.
Les retraités ont toutes les raisons d'agir !!!
Rassemblons-nous le mardi 3 décembre à 10H30 devant la Préfecture de Vaucluse